Comment la DSI peut-elle se réinventer ?

Face à l’évolution des besoins des entreprises en services informatiques, et le changement dans leur façon d’acheter et de gérer les différents systèmes notamment à travers les nouveaux modèles d’utilisation comme le Software as a Service (SaaS), un challenge se pose aux DSI.

Ces dernières doivent trouver un nouveau positionnement qui leur permettra d’apporter de la valeur à l’entreprise et définir les missions qui constitueront leur périmètre d’intervention.

Comment la DSI peut-elle définir ses missions ?

Les missions de la DSI doivent être construites d’une part dans le cadre d’une analyse des besoins de l’organisation. D’autre part, selon la capacité de la DSI à se transformer.

En revanche, l’ensemble des DSI devront porter une mission pivot qui est celle du conseil interne. L’enjeu est que les différentes fonctions de l’entreprise identifient bien la DSI comme un allié sans qu’ils ne se sentent dépossédées de leurs rôles de décideurs.

En effet, la DSI ne doit pas imposer de solutions aux utilisateurs.

Qu’elle agisse dans une relation client/fournisseur ou en tant que service support, la DSI doit rester au service des fonctions utilisatrices.

Habituellement, en cas de rejet par les utilisateurs d’une solution poussée par la DSI, on évoque une problématique de « conduite du changement » comme cause ou remède à administrer sous forme d’informations et de formations.

La teneur des missions d’une DSI dépend donc de différents paramètres, parmi ces paramètres nous pouvons citer :

  • Le niveau de maturité de l’entreprise ou de l’organisation
  • Le niveau d’externalisation déjà engagé
  • Les compétences existantes au sein de l’équipe SI et leur capacité à évoluer
  • Le niveau d’implication et la capacité des autres fonctions de l’entreprise à porter leur maîtrise d’ouvrage

Faire la part des choses…

En tant que consultant interne des différents métiers de l’entreprise, la DSI doit faire la part des choses et s’assurer de rendre le métier acteur de sa propre transformation. En effet, elle ne doit pas l’inscrire de force dans un schéma qu’il n’a pas contribué à construire.  Pour y parvenir la DSI devra :

  • Fournir une veille sur les usages pertinents à proposer aux fonctions cœurs de métier ou aux fonctions support.
  • Assurer l’interface dans les interactions avec les autres fonctions métier tant au niveau des processus transverses que des systèmes informatiques au niveau des interfaces de données
  • Offrir une capacité d’accompagnement méthodologique en proposant un cadre et une gouvernance projet.

Enfin, pour que la DSI soit associée aux problématiques métiers, les conditions suivantes semblent nécessaires :

  • Ne pas être perçu comme un pôle de compétences techniques éloignée des problématiques métiers. L’innovation ne passe aucunement pas un apport de technologies mais bien seulement par un apport d’usages utiles aux métiers.
  • Se rendre non seulement disponible mais surtout à l’écoute des problématiques métiers et des usages.

Pour conclure…

Le défi majeur de la DSI sur les années à venir est de trouver le bon positionnement et offrir les services les plus adaptés au contexte de l’entreprise.

Il faudra pour cela faire les bons arbitrages et se renforcer avec les compétences appropriées qui soient aptes à l’aider à assurer ses nouvelles responsabilités.

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